De notre mouillage a Fragkolimano, nous sommes partis à 18h. C’est à dire que je me suis reveillé à 15h. Ensuite, c’est Emma puis Gueunievre qui faisaient la sieste. Donc bon. On voudrais aller à Epidore. C’est Patrick qui nous l’a conseillé, à Corinthe. Paraît même qu’il y a un reste de villa greco romaine de l’antiquité à aller voir avec masque et tuba par 2 metre de profondeur.
J’avais posé, dans l’annonce de la croisière « navigation de jour, pour arrivée de jour dans les ports et mouillages – systemes d’ammarages particuliers en grece ». Enfaite, on arrive tout le temps de nuit. Je tiens pas mon cadre. Cette nuit encore. Après descendre environ 20 milles nautiques le long du péléoponèse, tantot à la voile au près tantot au moteur, nous arrivons dans un mouillage plein à craquer. On jette l’ancre, pas bien loin de la petite corcniche, pas bien loin d’un abteau et un peu dans le chenal d’entrée. De quoi se faire detester avant de poser un pied à terre.
Durant cette petite navigation de nuit, je m’aperçoit que tous les modèles de previsions sur windy annoncent à présent un fort coup de vent a partir du 7 aout, jusqu’au 10 aout au moins. Cette petite croisière s’arretant le 9 pour Gueunièvre, elle ne sait pas encore que ce sont ce soir là les derniers bords qu’elle tire avec Aliza. Je leur dirait le programme demain au petit déjeuné : s’abriter du meltem qui arrive.
Se sont là trois jour d’escale et ce petit temps que je prends pour garder une trace de tout cela. Je ne sais pas si je trouverai le temps et l’energie, avec le reste de la vie a bord, à écrire ce blog. En attendant, je suis content de le prendre, ici à Epidore, ce petit temps seul sur mon clavier. Je vais marcher sur le quai, faire un petit tour, je reprends après 🙂